.press.

.pulsar.kerosene.

Premier EP de la courte carrière de Daverio, "Pulsar" porte bien son nom. Mais qu'est-il passé par la tête des quatre musiciens pour nous pondre un skeud d'une telle violence, d'une telle intensité, d'une telle énergie ? C'est complètement barré, c'est hyper malsain, c'est bizarre, c'est oppressant, mais c'est bon. Brioux, Jordan, Filipe et Stef ne sont pas là pour rire, et en l'espace de quatre titres tous aussi fous les uns que les autres, ils imposent leur image de marque (noire). Chantés (!) dans la langue de Molière, les quatres brûlots de Daverio maltraitent l'auditeur, en le plongeant dans un univers bien à eux, complètement déstructuré (pas autant que leur morceaux, ça c'est sûr !) et satanisé à souhait. Les instruments n'en font qu'à leur tête, ce qui nous donne des chansons aux structures inexistantes mais, paradoxe du truc, pas si bordéliques que ça. Car Daverio maîtrise son sujet, et pour ceux qui pensent qu'ils jouent de la musique barrée juste pour impressionner ou se faire mousser, que ceux là prennent un bon casque, balancent le volume à 11 et se rendent compte que Daverio est un combo qui mélange à la perfection le chaos, la violence et les émotions sans tricher. Groupe à l'univers pesant, il n'est pas sans rappeler la démarche géniale de Psykup, dans un registre certes plus malsain et violent. Pour un premier essai il est nécessaire de tirer un coup de chapeau aux Bisontins qui, espérons-le, nous concotent un album de la même trempe, pour notre plus grand malheur !!!

Par Gui de Champi, in #6

.pulsar.adrenaline.

http://www.adrenaline.new.fr/

Formation Métal/Deathcore à ses débuts (date de création du groupe : 2002), Daverio a évolué au bénéfice d'un changement de "line-up" vers un style posthardcore/émo gonflé au métal où se mêlent émotions et violence dans une ambiance très chaotique. Pour avoir une vision un peu plus précise de la chose, pensez à la réunion de Glassjaw (côté émo, densité du jeu) et à Refused (côté HxC, breaks, utilisation de samples, créativité) et saupoudrez le tout d'une production à tendance métal. La combinaison est impressionnante mais surtout très réussie. Soyons clair, Pulsar est en ce qui me concerne une excellente surprise et un vrai coup de coeur.

Ce premier EP 5 titres démarre en trombe avec la sensation de prendre le "train en marche". En effet, l'intro de Berith semble avoir été volontairement tronquée pour que les premières notes vous sautent littéralement à la tête. L'effet de surprise est réussi. Ce premier titre reste pourtant le moins intéressant de l'opus car c'est celui qui reflète le moins bien la personnalité du combo. Il reste le plus classique dans sa construction et arbore une sensibilité métal/deathcore sans doute plus proche des inspirations de la formation d'origine. Avec Morituri Te Salutant les bisontins dévoilent enfin leur potentiel. On assiste à une profusion de sons dans un jeu fouillé fait de riffs d'approche métal imposant leur puissance, de parties guitares travaillées et judicieusement placées, de changements de rythmes opportuns et surprenants. En parlant de surprise, la pause "jazzy" en est une. Inattendue et du meilleur effet.

De part ses nombreuses variations, la musique du quatuor comporte un aspect destructuré. Néanmoins Daverio ne s'éparpille pas et ses chansons conservent une trame pour former un tout cohérent.Jade dans la même vaine ne fait que confirmer les possibilités du groupe et la bonne impression que l'on peut avoir de cet EP. On reprend son souffle avec le court intermède Quelque Part Entre Les Ombres pour terminer en beauté sur Pulsar. Ce morceau a beau être long (plus de 8 minutes), on ne s'ennuie pas un seul instant. C'est à mon avis la plus belle prestation de Daverio. Les doubistes utilisent les mêmes recettes que dans leurs précédents titres mais en les exploitant au maximum. Ils y incorporent en plus quelques sonorités d'ambiance justement distillées et la combinaison des voix est aboutie : voix douce et claire, voix hurlée et rageuse, voix arrangée.

Pulsar révèle un groupe au fort potentiel et que j'espère en devenir. Sa musique inspirée est faite de tous ces petits détails (qualité des enchaînements, riffs idéalement placés, passages inattendus, atmosphères particulières, originalité,...) qui apportent un vrai relief à la musique du groupe pour le démarquer de ses semblables. Ce disque m'a particulièrement touché et je souhaite qu'il en sera de même pour vous. L'avenir nous dira si j'ai vu juste ou si je me suis un peu trop vite emballé. En tout cas ce quatuor est à suivre de très prêt car Daverio grâce à Pulsar laisse espérer de belles choses pour le futur.

.pulsar.hardcore-source.

http://bdwop.free.fr/chronique.php?num=305

Note : 17/20

Ce groupe de Besancon m'était encore inconnu avant de recevoir leur cd, et la surprise en a été d'autant plus grande quand j'ai posé cette galette sur ma platine. En effet, généralement un groupe sur le premier Ep (ou demo), est encore souvent approximatif, et manque encore généralement un peu de personnalité, or ici Daverio nous montre qu'un groupe peut surprendre avec son premier effort. En lisant la bio du groupe, on apprend que Daverio s'est formé en 2002, mais dans le même temps on apprend aussi que les musiciens ne sont pas ici à leur coup d'essai, et ont déjà fait leur preuve dans des groupes comme Kargal, Twaddle, Lost Cowboy Heroes ou La Nef Des Fous.

Au départ Daverio évoluaient plutot dans un style metallique assez proche du deathcore, mais aujourd'hui Daverio a évolué pour jouer une musique à la fois chaotique et chargée en emotion, tout en restant agressive et directe. Avec Pulsar, Daverio nous propose donc ici 5 titres des plus suprenants et originaux. Daverio n'hésite pas à mettre bout à bout des parties très différentes (comme une partie jazzy après une partie très chaotique) sans que pour autant cela ne choque l'auditeur. D'ailleurs, les changements de rythmes cotoient à la perfection les rythmes syncopés. On ne perd jamais le fil, et en ce sens Daverio fait preuve de beaucoup d'habilité, car il réussit à passer d'une partie à l'autre sans nous déstabiliser. On est véritablement porté par la musique, et la musique du groupe reste très cohérente et homogène. Et comme pour montrer son ouverture d'esprit, Daverio n'hésite pas non plus à utiliser d'autres instruments comme une trompette sur le titre Morituri Te Salutant, ou encore une harpe sur le dernier titre "Pulsar". D'ailleurs ce cinquième titre est assez différent des autres titres, et se démarque notamment par sa longueur (un peu plus de 8 minutes). D'ailleurs, c'est assez marrant de remarquer que le groupe a décidé de mettre une interlude aux ambiances tendues/malsaines, juste avant ce titre comme pour mettre ce titre (Pulsar) à l'écart. Je ne sais pas si c'était voulu, mais je trouve ca assez marrant que ce titre se retrouve esseulé comme ca. D'ailleurs ce titre est sans aucun doute le titre le plus riche. Enfin, même si au premier abord on pourrait croire que la musique de Daverio soit monolythique, il n'en est rien car Daverio prend également le temps de poser sa musique, de l'aerer et d'y mettre des ambiances... et les guitares y sont pour beaucoup dans les changements d'ambiances, car le guitariste n'hésite pas à placer des parties en sons clairs plus aérées.

Bref, c'est du tout bon pour Daverio qui avec ce premier Ep marque mon esprit d'une des meilleurs facon qu'il soit... De Besancon on connaissait déjà Aside From A Day, Gantz, Second Rate (Rip), Lost Cowboy Heroes, et bien maintenant il faudra également compter sur ce groupe très prometteur - Daverio. 

Par Clem - réalisée le 03/03/2005

.pulsar.metalzone.

http://metalzone6.free.fr/chroniques/daverio_pulsar.php

Note : 8/10

A écouter : Morituri Te Salutant, Jade, Pulsar...

Groupe venu de Besançon, Daverio se compose de quatre membre. Le groupe s'est formé en 2002, si au début il jouait un deathcore teinté de métal, le groupe, après un changement de line-up s'est orienté vers un hardcore plus chaotique. C'est cette année qu'il sort son premier EP 5 titres.

Chaotique, voilà le premier qui nous vient à l'esprit à l'écoute de cet album. Le second mot que je dirais aussi sera "original". Ces deux mots résument parfaitement l'univers de Daverio. Tout d'abord chaotique parce que le groupe joue un hardcore des plus chaotique, où les riffs syncopés et les changements de rythmes sont maîtres à bord. Le groupe a ce côté chaotique et violent qu'ont les groupes comme Converge ou encore Gantz. On a droit un déferlement de riff tous plus fous les uns que les autres, un chanteur à la voix éraillée des compos déstructurées. Bref, la violence prime, les émotions sont plus du côté de la colère que de l’amour. Le groupe est écorché à vif, il nous le fait d’ailleurs bien ressentir.
Alors pourquoi "original" ? Original car à l'écoute de morceaux comme "Morituri Te Salutant" ou "Rebirth" où viennent s'inter croiser, au milieu de ces riffs hardcores, des percussions, des passages de guitares limite funk (l’intro de Morituri...) ou encore lorsqu’on entend une trompette au beau milieu d’un break, le seul mot qui nous vient à la bouche est originalité. Ces petites touches jazzy et funk rapprochent le groupe de formations telles que Psykup par exemple. Ou bien écouter encore l’intro de « Pulsar ». Le groupe pose les ambiances qu’il veut avant de nous noyer dans le chaos. D’abord douce et inquiétante, l’intro entièrement musicale finit par nous plonger dans un déluge sonore à couper le souffle.Le groupe rejoue sur les ambiances au milieu de la chanson, avec un passage parlé accompagné de violoncelle, des passages vocaux ponctué d'électro,limite pop, bourrés d'émotions. Le MEILLEUR morceau de l'album. Tout simplement bluffant et parfait.

Ce premier EP est très prometteur. Il nous présente un groupe puissant et par dessus tout original, un groupe qui apporte du changement dans un style peut être trop figé. A découvrir de toute urgence pour les amateurs de musiques extrêmes.

Dreambrother

.pulsar.pepper-zone.

http://www.pepper-zone.com/

Quand j’ai survolé très grossièrement la bio du groupe, j’ai entre aperçus les mots « métal » et « deathcore ». Je me suis dit « ah, un truc à la All out war, y’a bon ». Mais ce n’est qu’en mettant le disque, je suis vite venu à parcourir la suite « le groupe s’est peu à peu orienté vers des influences chaotiques mêlant émotion et violence ». ok, je comprend mieux maintenant…Daverio nous offre en effet un pur screamo chaotique, dans la veine de combo comme Every time I die, Curl up and die, voir même Envy and die (vous comprendrez la blague pourrie que j’ai tenté de faire…). Et pour le coup, c’est quand même bougrement réussi et furieusement abouti. Mêlant aisément désespoir, chaos et émotion, les morceaux sont particulièrement consistant en riffs malsain, voie écorchée (l’ex chanteur de Kargal) ou en breaks saugrenue (avec le passage jazzy de « morituri », les passages sombres de « pulsar »…). Voila donc une formation de HxC torturé bien cool, qui se rapproche musicalement d’Aside from a day ; Décidément, on s’y connaît en HxC torturé à Besançon avec kargal, Gantz, aside from a day, le label Impure musik, etc…mais il faudra aussi compter sur Daverio désormais.

.pulsar.bokson.

http://www.bokson.net/rock/chronique/1552.html

Premier EP du combo bisontin, Daverio affiche déjà une maturité, une tenue de route impressionnante. Débutée en 2002, dans une veine métal – deathcore, l’aventure Daverio s’est progressivement orientée vers des influences nettement plus chaotiques, mêlant émotion et violence. Bien leur en prend, tant le résultat de cette première livraison suscite l’intérêt. D’emblée, "Berith" nous plonge dans univers fait de breaks originaux et inattendus, de rythmes syncopés, de riffs acérés et novateurs. À la manière d’un Botch ou d’un Breach, le combo dévoile une puissance dévastatrice qui n'enlève rien aux qualités techniques des musiciens. Mais rien de surprenant quand on sait que deux ex-Twaddle, un Lost Cowboy Heroes, un Kargal et un Nef des Fous s’investissent dans le projet. Le deuxième titre de l’opus, «Morituri Te Salutant» est sans doute le plus dense, le plus abouti. Break jazz, son clair dissonant, rythmes déstructurés, difficile de ne pas tendre l’oreille aux expérimentations des quatre Bisontins. «Jade», troisième exercice du groupe de Besançon, se veut moins hurlé, moins oppressant, mais toujours aussi vindicatif. Après la guitare et la batterie, on découvre cette fois les qualités d’un chant qui s'autorise des embardées aériennes, loin des clichés du genre. Nouvelle démonstration avec «Quelque Part Entre Les Ombres», interlude hypnotique qui prépare le terrain pour l’ultime titre de ce premier EP. Avec «Pulsar», Daverio, qui a déjà partagé la scène avec Gantz, Aside From a Day, Llynch, livre un titre radicalement différent. Mélodique diront certains, mais toujours aussi torturé et malsain. L’espace de huit minutes, Daverio semble enfin lever le voile sur un univers fascinant, mais profondément glauque et pesant

.pulsar.algoblast.

http://www.algoblast.com

"Auteurs Anonymes: La Bible

Je dois dire que, quand j'ai commencé à lire le manuscrit, et durant les premières centaines de pages, j'ai été enthousiasmé. Il est plein d'action et on y trouve tout ce que le lecteur demande aujourd'hui à un livre d'évasion: du sexe (beaucoup), avec des adultères, de la sodomie, des meurtres, des incestes, des guerres, des massacres, et ainsi de suite.

L'épisode de Sodome et Gomorrhe, avec les travestis qui veulent se faire les deux anges, est rabelaisien ; les aventures de Noé sont du pur Jules Vernes ; la fuite d'Egypte est une histoire ui sera certainement portée un jour ou l'autre à l'écran... Bref, le véritable roman-fleuve, bien construit, ne lésinant pas sur les coups de théâtre, plein d'imagination, avec juste ce qu'il faut de messianisme pour plaire, sans donner dans le tragique.

Umberto Eco - Pastiches et postiches"

Je dois dire que, quand j'ai commencé à écouter ce disque, et durant les premières minutes, j'ai été enthousiasmé. Il est plein de rythme et on y trouve tout ce que l'auditeur demande aujourd'hui à un disque de hxc: de l'intelligence (beaucoup), avec des tortures rythmiques, des plans chaotiques, une basse smooth et super en place, une batterie assassine, des guitares incisives, des textes bien écrits, et ainsi de suite.

L'episode de "Berith", avec ses séquences à fond les ballons barrées de transitions joyeusement dissonantes et ses accalmies absurdes, est botchien ; les aventures de "Morituri Te Saluant" se baladent entre signatures machiavéliques, passages jazzy laissant s'exprimer trompettes sans sornettes et fuzz bourdonnants de tous les recoins des cerveaux du quatuor ; la fuite qu'est "Jade" est un manifeste infernal où "tout est bon. rien à jeter." Bref, le veritable petit boulet, bien construit, ne lésinant pas sur les coups de génie, plein d'imagination, avec juste ce qu'il faut de finesse et de complexité chaotique pour plaire, sans donner dans le déjà-vu.

Kudos!

.pulsar.zoroestra.

http://zoroestra.free.fr/chroniques.php?id=DAVERIO%20-Pulsar

Un artwork très sobre pour un hardcore très sombre... Quelque part entre les ombres de leur projets passés et parallèles, Daverio nous envoie ce mini en pleine tronche. Le niveau musical n’est pas seulement très haut, il est aussi très personnel. Il faut dire que les musiciens membres n’en sont pas à leurs débuts : la symbiose rythmique du résidut Twaddle que forment Jordan et Sylvain adhère à la monstrueuse basse de Steph (ex-Nef Des Fous entre bien d’autres). Sinon ‘y a Filipe de Kargal interim qui chôme pas en ce moment en enchaînant les petits boulots (il a très récemment accepté une mission pour les pontissaliens de Aura)… Je ne m’aventurerai pas dans une explication des textes qu’il écrit d’une façon qui suscite plusieurs compréhensions. Rien qu’du talent j’vous l’dis !

.pulsar.stnt.

http://www.stnt.org/UneChroniqueDeDisque7.php3?i=368

Formé en 2002, en provenance de Besançon (avec le batteur de Lost Cowboy Heroes ! ?),… Daverio est un groupe qui a su se libérer de ses débuts métal/deathcore (qui disent !) pour tendre vers une musique qui laisse plus de place à une certaine émotion…ça ne vous rappelle pas quelque chose ? ? Hé oui, vous avez bien à faire à l’un de ces combos qui ont lâché les attributs de la musique de « tought guys » pour revêtir les habits plus saillants (faut voir ! ?) du « chaotique métal core des familles ». Amené comme ça, j’avoue que cela peut paraître suspect. Détrompez-vous, Daverio fait preuve en l’espace de cinq titres, d’une énergie et d’une inspiration plutôt bienvenue. Calé entre les débuts de Cave In et de Converge (en gros !), le combo ne singe pas ses maîtres et préfère déverser son trop plein de désespoir avec tact et discernement. Si, si, c’est possible ! Ce qui veut dire que les gaziers ont de l’imagination pour éviter de re-servir des riffs pré-machés et des breaks assassins… qui ratent leur cible ! Daverio connaît la chanson mais il est suffisamment malin pour ne pas tomber le piège du copier coller, bête et méchant. L’apparition d’une trompette et d’un violoncelle, en pleine tourmente métallique sont de bonnes idées qui servent les chansons. Mais au-delà de ces arrangements, j’apprécie tout particulièrement le jeu non maniéré, sans fioriture des gaziers ainsi que l’atmosphère légèrement glauque qui se dégage de ce disque prometteur. A découvrir ! !

Greg (15/04/05)

.pulsar.bleedingheroes.

http://www.bleedingheroes.net/

Derrière le minimalisme de cette pochette très épuré se cache une jeune formation originaire de Besançon. Formé en 2002, Daverio compte en son sein plusieurs activistes de la scène bisontine, à savoir des membres de Kargal, Twaddle, La nef des fous et Lost cowboy heroes. Trois ans après sa formation et surtout après quelques changements de line up ayant impliqué une nouvelle orientation musicale, Daverio sort un premier disque intitulé "Pulsar".

Ayant commencé comme un groupe de metal hardcore, Daverio s'est petit à petit tourné vers une musique plus chaotique et émotionnelle. Bien leur en a pris car "Pulsar" est un disque qui ne manquera pas de séduire les amateurs de rythmiques syncopées, de structures alambiquées, de riffs hallucinés... Mais loin de n'être qu'un disque de hardcore chaotique de plus, "Pulsar" offre de nombreuses subtilités qui font toute la différence. Si le côté metallique et chaotique est très appuyé (sans être démonstratif), Daverio ne cache pas non plus son goût pour les mélodies sombres et torturées et pour les ambiances pesantes et dépressives.

Le groupe joue énormément sur les changements de rythmes avec des breaks souvent inattendus qui parfois tendent même vers le free jazz. Cela rappelle un peu cette façon dont Candiria construit ses morceaux surtout que Daverio n'hésite pas à se servir d'instruments comme une trompette, un violoncelle ou une harpe. Le seul défaut que je pourrais trouver à ce disque concerne l'alternance entre chant français et anglais. Ce n'est pas forcément choquant mais n'ayant jamais été amateur de ce genre de pratique, je reste encore aujourd'hui contre.

Voilà donc un début très encourageant pour ce jeune groupe de Besançon qui avec ce EP devrait pouvoir attirer facilement l'attention sur lui. On attend de voir ce que tout ça va rendre sur scène même si avec le passé des quatre musiciens, on se doute que le résultat risque d'être également au rendez vous. A suivre donc...

.pulsar.echodanslaplaine.

http://echodanslaplaine.free.fr/

Si Daverio ont eu comme professeurs Converge, Botch ou Dillinger (surtout Dillinger d'ailleurs!), nul doute qu'ils furent des élèves très assidus, en résulte ce premier mcd fort convaincant. Aucune lacune technique à l'horizon, ni de son de parking souterrain...rentrons un peu dans les détails... A l'instar des groupes sus-cités, la structure chez les bisontins n'existe que pour être malmenée,broyée, déchirée (déchiquetée, tordue, lacérée, hachée, déficelée, décontenacée, désolidarisée...), le contexte se doit d'être malsain, sombre et inquiétant afin que le jeune loup égaré plonge avec violence dans cette univers musical où le chaos est roi et folie reine (ou règne). La maîtrise est là, mais sans conviction, elle ne servirait pas à grand chose, ca tombe bien, nos 4 gaillards en ont à revendre! La voix manque parfois un peu de puissance et leur passé deathcore a tendance à être un peu encombrant sur le premier morceau, mais ça c'est vraiment pour la ramener (hé attend ! chui un vrai con moi ! faut bien que je colle à ma réputation !), le reste mérite vraiment le coup d'oreille et même si ça  se détache rarement des influences...hé bah rien à foutre , c'est pas grave, c'est super bien fait et moi ça me plaît. Hardcore métal chaotique puissant et savamment intérprété...si c'est ta came jette toi dessus ! Un p'tit mot sur les textes pour finir : écris en français, introspections philosophico-littéraires, chacun peu en retirer ce qu'il veut j'ai l'impression, j'aime bien ce genre de texte mais j'te comprend si toi non...voila, voila... (Yves)